event 18 авг. 2022

Le projet du lac Kivu et de la rivière Ruzizi // Atelier de consultation : Renforcement des cadres juridiques pour la gestion des ressources en eau transfrontalières dans le bassin du lac Kivu et de la rivière Rusizi / Ruzizi

Les délégués de la République du Burundi, de la République Démocratique du Congo et de la République du Rwanda, les trois pays qui ont créé l'Autorité du bassin du lac Kivu et de la rivière Rusizi / Ruzizi (connue sous le nom d'ABAKIR), se sont convenu pour travailler ensemble pour assurer l'harmonisation des cadres juridiques, réglementaires et politiques pour la gestion des ressources en eau transfrontalières dans le bassin.

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Cet engagement a été pris à la suite d'un atelier de deux jours qui s'est tenu à Dar-Es-Salaam, en Tanzanie, les 26 et 27 juillet 2022. Il a réuni des représentants des trois États membres, des membres du Comité Consultatif Technique (TAC) d'ABAKIR, de la société civile, des institutions partenaires et des organisations sœurs du bassin.

L'atelier a été convoqué pour établir une compréhension commune de l'état actuel de la gestion des ressources en eau transfrontalières dans le bassin du lac Kivu et de la rivière Rusizi / Ruzizi, ainsi que des cadres et mécanismes juridiques, réglementaires et politiques existants et nécessaires pour renforcer la gestion transfrontalière des ressources partagées.

Elle a été organisée par ABAKIR avec le soutien de la GIZ dans le cadre du projet, Appui à la gestion intégrée des ressources en eau du lac Kivu et du bassin de la rivière Ruzizi, cofinancé par l'Union Européenne et le Ministère fédéral allemand du développement économique et de la coopération (BMZ). Dans le cadre de ce projet, AHT Group, une société de conseil allemande, a été engagée pour entreprendre une étude sur le renforcement des cadres juridiques, réglementaires et politiques pour la gestion des ressources en eau transfrontalières dans le bassin. L'atelier a été l'occasion pour les participants de contribuer au processus de création du rapport. Le rapport est élaboré sur la base d'une étude documentaire approfondie et de consultations des parties prenantes dans les trois États partenaires. L'atelier de Dar-es-Salaam faisait partie de ce processus en tant que dernière étape d'une série de consultations visant à garantir que le rapport final donne l'image la plus complète de la situation juridique, réglementaire et politique dans le bassin.

S'exprimant au cours de l'atelier, le directeur coordinateur d'ABAKIR, M. Nyembo Mwamba Jean Paul, a remercié les participants d'avoir pris le temps de participer à l'atelier et de contribuer au processus d'harmonisation des textes juridiques et de renforcement de la collaboration transfrontalière entre les États membres d'ABAKIR.

Rémy Norbert Duhuze, le président du Comité consultatif technique (CCT) d'ABAKIR, a déclaré : "L'harmonisation juridique est très importante pour les organismes de bassin. Les bassins ne concernent pas seulement l'eau, mais aussi les forêts et de nombreuses ressources dont nous devons nous assurer qu'elles sont protégées, entretenues et restaurées lorsqu'elles sont endommagées. Nous devons disposer de cadres juridiques harmonisés afin que toute action menée dans un pays puisse également être reproduite dans un autre. Pour qu'un organisme de bassin soit efficace, nous devons disposer de cadres juridiques harmonisés qui facilitent les actions communes et le partage des pratiques entre les États partenaires."

Ir. Jeremie Nkinahatemba, membre du TAC ABAKIR du Burundi, a déclaré : "Ce rapport constitue un appel pour tous les États membres d'ABAKIR à mettre en œuvre le plan d'action stratégique pour une meilleure gestion des ressources partagées du bassin du lac Kivu et de la rivière Rusizi/Ruzizi".

Pour sa part, Louis Lungu Malutshi, membre du TAC de la RDC, a noté : " L'atelier (est l'occasion d'apprécier) les différences qui existent entre les dispositions juridiques de nos pays et leur applicabilité ; et de proposer une voie à suivre pour les harmoniser afin de sauvegarder les ressources du bassin du lac Kivu et de la rivière Rusizi/Ruzizi, en tenant compte des conventions internationales relatives à la gestion des ressources en eau transfrontalières."

Au cours de l'atelier de deux jours, les participants ont tenu des discussions sur les politiques, les lois, les stratégies et les cadres qui seraient nécessaires pour assurer des actions communes et complémentaires pour gérer, protéger et sauvegarder l'eau et les ressources connexes du lac Kivu et du bassin de la Rusizi / Ruzizi. Cela inclut des recommandations sur les instruments qui devraient être harmonisés (c'est-à-dire établis conjointement pour tous les pays), les instruments qui devraient être coordonnés (c'est-à-dire des instruments nationaux ou locaux indépendants qui produisent des résultats contribuant à un but/objectif/norme défini(e) conjointement), et les instruments qui devraient nécessiter une coopération (c'est-à-dire des activités communes qui contribuent à un but ou objectif commun mais qui ne nécessitent pas d'actions légales). Les participants ont appelé à la ratification rapide de la convention ABAKIR comme un pas en avant vers sa pleine opérationnalisation.

Le rapport des consultants devrait être finalisé avant la fin du mois d'août 2022 et sera présenté à ABAKIR, à ses parties prenantes et aux États membres afin qu'ils mettent en œuvre ses recommandations.

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Cecilia Vey

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